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Pezeshkian : les relations irano-russes sont stratégiques
Le président iranien Massoud Pezeshkian a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine en marge du sommet des BRICS à Kazan.
Lors de cette réunion qui a eu lieu ce mercredi 23 octobre, le président iranien Massoud Pezeshkian a souligné que les relations irano-russes sont « stratégiques et bénéfiques pour les deux pays».
« Je pense que les relations entre l’Iran et la Russie sont stratégique et très bénéfiques pour les deux pays », a-t-il déclaré avant d'ajouter : « Je considère également le cadre des BRICS, ainsi que l’Union économique eurasienne et l’Organisation de coopération de Shanghai – dont nous sommes membres– comme une plateforme appropriée pour une interaction constructive. »
Pezeshkian s'est également dit optimiste quant au développement des relations économiques, politiques, scientifiques, culturelles et commerciales entre les deux pays.
Le président iranien a émis l'espoir que les deux parties signeraient l’accord de coopération globale très attendu lors de sa prochaine visite officielle à Moscou.
« Les positions russo-iraniennes sont sur la même longueur d’onde »
Le président russe a salué pour sa part les liens étroits entre les deux pays. Poutine a déclaré que les relations entre Moscou et Téhéran progressaient positivement et qu’elles avaient un caractère amical et constructif.
Il a indiqué que la Russie et l'Iran avaient toujours coopéré de manière constructive sur les arènes régionales et internationales.
Poutine a souhaité que les résultats des consultations entre les responsables des deux parties soient bientôt officialisés par la signature d’un accord stratégique global.
Le président russe a mis l'accent sur le renforcement de la coopération économique, affirmant que la commission mixte pour la coopération économique dirigée par les ministres russe et iranien de l'Énergie jouait un rôle important dans ce domaine.
Poutine a déclaré que la mise en œuvre de grands projets communs tels que le développement de l'infrastructure ferroviaire iranienne dans le cadre du corridor de transport international Nord-Sud et la construction des deuxième et troisième phases de la centrale électrique de Bouchehr faisaient partie des priorités de Moscou.
Le président russe a précisé que les relations économiques dans la région, notamment entre la Russie et l'Iran, s'amélioreraient grâce à un accord de libre-échange entre l'Iran et l'Union économique eurasienne signé fin 2023.
Plus loin dans ses propos, le maître du Kremlin a souligné que la Russie et l'Iran poursuivraient les discussions sur les questions internationales cruciales, en particulier les évolutions en cours en Asie de l'Ouest, en Syrie et dans la région du Caucase.
« En général, je dois dire que les visions de la Russie et de l’Iran sur les questions mondiales sont soit étroitement alignés, soit complètement identiques ; nous cherchons à créer un ordre mondial multipolaire juste tout en préservant le rôle central des Nations unies. »
« Les attaques israéliennes suscitent une réponse inimaginable »
Le président iranien s'est également entretenu mercredi avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi.
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Lors de ce tête-à-tête, ils ont discuté des moyens de mettre un terme aux guerres à Gaza et au Liban et d’empêcher la propagation des conflits à d’autres pays de la région.
Pezeshkian a dénoncé le double standard de l’Occident et son soutien aux crimes du régime israélien.
« L'Iran ne cherche en aucun cas la guerre ou le conflit, mais qu'il était prêt à donner une réponse foudroyante à toute attaque ».
Il a réaffirmé que si le régime israélien commettait une erreur, la République islamique d’Iran lui ferait regretter toute attaque et que les dommages qu’il en subirait dépasseront l’imagination ».
Le régime sioniste a menacé d’attaquer l’Iran à la suite de l’opération Vraie Promesse II au cours de laquelle l’Iran a tiré des centaines de missiles sur les bases militaires et de renseignement du régime sioniste à travers la Palestine occupée.
Pour sa part, le président égyptien Al-Sisi a déclaré que l'unité était la principale source de pouvoir des musulmans, qui devaient travailler ensemble pour aider à mettre fin aux guerres à Gaza et au Liban.
« Non pas en tant que personnalité politique, mais avant tout en tant que musulman, je pense que nous devons faire avancer nos affaires grâce à la compréhension et au renforcement de l’amitié. C’est pourquoi, au cours de toutes ces années où nos relations ont été confrontées à des défis, je n’ai jamais pris position contre l’Iran », a conclu le président égyptien.