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Le régime israélien a émis, ce jeudi matin 21 novembre, de nouveaux ordres d’évacuation pour plusieurs zones du Liban, immédiatement suivis de frappes qui ont fait de nombreux morts dans le sud du pays.

Liban : nouveaux ordres d’évacuation suivis de frappes israéliennes

Le régime israélien a émis, ce jeudi matin 21 novembre, de nouveaux ordres d’évacuation pour plusieurs zones du Liban, immédiatement suivis de frappes qui ont fait de nombreux morts dans le sud du pays.

L’armée israélienne a émis des ordres d’évacuation pour plusieurs villes proches du district de Tyr, avertissant les habitants de fuir lesdites zones avant le début des bombardements aériens. Cela inclut les villages de Burj Shemali, Maashouq et al-Haush. Des rapports confirment que les avions de guerre israéliens ont déjà frappé al-Haush peu de temps après l’émission de l’ordre d’évacuation.

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré dans un communiqué sur X que l’armée israélienne prévoyait de frapper lesdites zones et que tous les résidents à l’intérieur et autour des bâtiments désignés par l’armée israélienne devaient fuir immédiatement leurs maisons et se déplacer vers le nord de la rivière Awali.

Selon l’Agence nationale de presse libanaise (NNA), les attaques menées, dans la soirée du mercredi 20 novembre, par l’armée israélienne ont fait au moins cinq morts et 23 blessés à Maarakeh et neuf morts et 65 blessés à Tyr.

Les raids aériens israéliens de la nuit dernière se sont également étendus à plusieurs villes de la région de Nabatieh, causant la mort de plusieurs civils, dont deux à Rumin et Kfarchouba.

Des rapports indiquent que de nombreux bâtiments ont été détruits lors des bombardements israéliens, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, où trois attaques distinctes ont ciblé le quartier de Haret Hreik, provoquant une traînée de destruction.

Les médias locaux ont décrit l’incident comme un « raid très violent ».

Les frappes avant l’aube ont eu lieu alors que l’armée israélienne a intensifié ses bombardements sur le sud du Liban. Des sources médiatiques ont signalé des raids à Khiam, Jdeidat Marjayoun, al-Qalaa et Burj al-Muluk.

L’attention renouvelée portée sur la région sud s’aligne sur les tentatives des troupes terrestres de l’armée du régime sioniste de capturer la colline d’importance stratégique al-Bayyaada, tandis que les frappes aériennes visent à perturber les voies d’approvisionnement pour empêcher le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, de renforcer sa présence dans la région.

Entre-temps, l’armée israélienne a prétendu avoir intercepté un drone en provenance du Liban, ajoutant que des pièces de l’appareil sont tombées en Galilée occidentale, dans le nord des territoires palestiniens occupés par Israël.

L’escalade de la tension survient alors que le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, a réitéré, lors d’un discours prononcé mercredi 20 novembre, la nécessité d’un cessez-le-feu complet, soulignant l’importance de préserver la souveraineté du Liban dans toute négociation de trêve.

« Aujourd’hui, nous résistons au Liban pour défendre le Liban et pour défendre le peuple libanais contre l’occupation israélienne, qui ne se terminera que par la résistance et ne sera vaincue que par la résistance. “Nous continuerons de cette manière, si Dieu le veut”, a indiqué le Cheikh Qassem.

Il a également déclaré qu’Israël “ne peut pas nous vaincre et nous imposer ses conditions”, soulignant que c’est en ciblant Tel-Aviv que le Hezbollah ripostera aux attaques et aux assassinats perpétrés par Israël à Beyrouth, lui faisant “en payer le prix”.

Au Liban, au moins 3 558 personnes ont été tuées et 15 123 autres blessées dans des attaques israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza.

 

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