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11 frappes en moins de 48 heures: raids sanglants israéliens contre le Liban
Au 55ème jour de l’agression israélienne contre le Liban, de violentes attaques ont été lancées par le régime sioniste contre la banlieue sud de Beyrouth, et plus particulièrement la municipalité de Ghobeiry.
La vidéo montre le moment où une frappe aérienne israélienne a ciblé et rasé un immeuble dans le quartier de Tayouneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. pic.twitter.com/gPGmtvc7FR
Deux frappes par drone ont été menées par les forces israéliennes, suivies d’un troisième raid de forte intensité mené par leurs avions de chasse, toujours sur la municipalité de Ghobeiry. Des dégâts considérables ont été provoqués par ces attaques, selon le rapport.
À ce propos, le Maire de Ghobeiry, Maan Al-Khalil, a fermement condamné ces frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé la région sans relâche. Il a précisé que 11 frappes avaient eu lieu en moins de 48 heures, faisant ainsi ressortir l’ampleur et la fréquence des attaques.
Al-Khalil a également précisé que les récentes frappes aériennes avaient causé des dommages considérables aux bâtiments résidentiels et aux infrastructures vitales de toute la zone.
Les vidéos montrent l'ampleur des destructions à la suite des frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé le quartier d'Al-Ghobeiry, dans la banlieue sud de Beyrouth. pic.twitter.com/eMmpvnaTRd
Il a qualifié ces attaques de « tentative pour étouffer la société civile libanaise », tout en insistant sur la détermination inébranlable du peuple libanais : « Nous sommes inébranlables et nous allons durer. Nous reconstruirons tout ce que l’occupation israélienne a détruit ».
Par ailleurs, 12 membres de la Défense civile ont été tués lors d’une attaque directe des forces israéliennes contre leur siège dans le village de Douris, au sud-ouest de Baalbek-Hermel, jeudi soir.
L’agression incessante du régime sioniste a porté le nombre de morts à 3 386, tandis que 14 417 personnes ont été blessées, selon le ministère libanais de la Santé.
Les 48 dernières heures ont été également jugées comme les plus sanglantes de la guerre au Liban pour les professionnels de la presse. La mort de plusieurs journalistes et membres des médias lors des frappes témoigne du danger croissant que courent tous ceux qui tâchent de rendre compte de la vérité sur le terrain.